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Caractérisation des milieux humides

Objectif

Identifier la localisation des milieux humides épargnés par les activités anthropiques au nord et à l'ouest du lac Maskinongé afin de les protéger. 

Résumé

Le lac Maskinongé est un attrait important pour la MRC de D’Autray et la région de Lanaudière, particulièrement pour la pêche et la navigation de plaisance en été. Cependant, depuis une dizaine d’années, des éclosions de fleurs de cyanobactéries se manifestent régulièrement. Les causes sont en lien avec les usages du territoire de son bassin versant soit, l’agriculture, les eaux de ruissellement urbaines et la destruction de milieux humides. En raison de son très grand bassin versant, le lac Maskinongé connaît des crues importantes. La présence des milieux humides est donc essentielle pour réguler les apports en eaux du lac, mais aussi comme filtres naturels pour la préservation de la qualité de l’eau. Au courant des dernières décennies, du remblai a été fait dans les milieux humides situés au nord et à l’ouest du lac, notamment pour la construction d’infrastructures, telles des résidences et des routes (camping la Baie, domaines privés, etc.).

 

Mais actuellement, une grande partie de ces milieux naturels est encore présente. L’identification et la priorisation de ceux-ci sont donc importantes afin de préserver les services qu’ils rendent et la grande biodiversité qu’ils offrent. La zone d’étude, située à Mandeville et délimitée par la rivière Matambin, la rivière Maskinongé et le rang Saint-Augustin, comprend environ 180 hectares de milieux humides, représentant près de 40 % de la zone d’étude. Les milieux humides ont été délimités et caractérisés en fonction de la méthode botanique simplifiée. Le nombre de parcelles échantillonnées était de 95 et pour chacune d’elles, un inventaire floristique était réalisé. À l’intérieur de chaque parcelle, les strates arborescentes (rayon de 10 m), arbustives (rayon de 5 m) et herbacées (rayon de 3 m) étaient identifiées à l’espèce. Une caractérisation du sol était également faite à l’aide d’un coup de tarière sur une profondeur de 60 à 80 cm. Pour l’ensemble du territoire, les perturbations anthropiques (dépotoirs, routes, remblais) et les points d’intérêts (espèces végétales et fauniques à statut précaire, espèces à intérêt particulier) étaient notés. À la suite de ces observations, la délimitation des milieux humides était effectuée à l’aide d’un GPS.

 

Au total, ce sont 8 grands complexes de milieux humides qui ont été délimités. Ceux-ci regroupent plusieurs types de milieux humides interconnectés, tels que des étendues d’eau peu profondes (étangs), des marais, des marécages arbustifs et/ou arborescents et des tourbières minérotrophes et/ou ombrotrophes. Dans la zone d’étude, tous les types de milieux humides ont été retrouvés, sauf celui des tourbières ombrotrophes. À partir des données amassées sur le terrain, la classification des milieux humides et une cartographie détaillée ont été effectuées. Ces données ont ensuite été transmises à la municipalité de Mandeville afin qu’elle puisse les intégrer à ses outils d’urbanisme en vue de les protéger.

Partenaire

  • Municipalité de Mandeville

Échéancier

2016-2017

Financement

Ce projet a été réalisé grâce à la participation financière de 

  • Environnement et Changement climatique Canada

EN IMAGES

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